Comment tout a commencé
Par une fin d’après-midi automnale maussade, après une journée de travail banale, Jacob Reignhart monte à bord de son train de banlieue habituel et griffonne tout ce qui lui traverse l’esprit, comme cela lui arrive à l’occasion. Cette fois-ci, dès son premier jet, il constate qu’il reprend mot pour mot un très court texte rédigé près de 500 ans plus tôt par un auteur français. Intrigué, il laisse néanmoins libre cours à cette étonnante fantaisie puis enchaine sans tarder avec un narratif suivi d’un dialogue entre deux personnages qui s’imposent à lui. Ce n’est qu’après une dizaine de répétitions de ce même manège qu’il réalise avec stupeur qu’un récit prend graduellement forme sous ses yeux. Incertain de s’y prendre comme il se doit, il entame, aussitôt et pour cause, des recherches approfondies sur l’art de concevoir un roman. Après quelque deux semaines à tenter de se conformer aux standards préconisés, il abdique. Il convient plutôt de poursuivre l’expérience avec autant d’agrément que de curiosité, en
permettant à son dialogue intérieur de lui révéler le scénario de même que les personnages en temps réel, comme s’il parcourait une histoire pour la première fois. C’est ainsi, sans vraiment réfléchir, que vit d’abord le jour son premier roman, Bare Island : Par-delà l’illusion, suivi du second tome de la série Révélations, C’est l’heure! : À chacun sa sentence.
Depuis sa tendre enfance, Jacob est interpelé par tout ce qui traite de questions d’ordre existentiel. Ce vif attrait l’amène à explorer divers enseignements spirituels, religieux et philosophiques, en quête de réponses qui parviendraient à le rassasier. Jeune adulte, il participe à plusieurs ateliers de développement personnel puis, au fil du temps, s’adonne à des pratiques de purification du corps et de l’esprit telles que la respiration consciente, le Kriya Yoga et Vipassana. Ces champs d’intérêt jumelés à sa passion pour l’actualité ainsi que son habileté analytique ont sans doute contribué à lui insuffler l’inspiration nécessaire à la création des deux ouvrages littéraires audacieux qu’il propose.